La Martinique attire chaque année un nombre considérable de visiteurs, qu’ils viennent pour des vacances, des séjours professionnels ou des escapades prolongées. Ce dynamisme touristique a naturellement stimulé le marché de la location de meublés, devenu aujourd’hui un secteur clé de l’offre d’hébergement locale.
Un marché en pleine expansion
Avec 8 871 offres recensées par le Comité Martiniquais du Tourisme, cette donnée témoigne non seulement de l’augmentation de la demande, mais aussi de l’attractivité grandissante de la Martinique auprès des voyageurs. Le marché présente par ailleurs une répartition géographique marquée : environ la moitié des meublés (soit 4 400 unités) se concentre dans le Sud, une zone historiquement prisée pour ses plages et ses infrastructures touristiques, tandis que plus d’un tiers se situe au Nord qui séduit une clientèle en quête d’authenticité.
Les préférences des visiteurs
Les visiteurs semblent de plus en plus enclins à privilégier ce type de logement. Selon les dernières données, 53 % d’entre eux optent pour un meublé (appartement, villa, etc) lors de leur séjour en Martinique. Un chiffre révélateur de la popularité de ces hébergements souvent perçus comme plus flexibles, plus intimistes, et parfois plus abordables que l’hôtellerie classique. À titre de comparaison, seuls 20 % des visiteurs choisissent encore de séjourner à l’hôtel.
Les meublés classés
Sur les 8 871 offres existantes, seules 829 sont aujourd’hui classées selon le CMT, ce qui représente environ 10 % de l’ensemble. Ce classement, souvent garant d’un certain niveau de confort et de prestations, devient un véritable atout pour se démarquer dans un marché de plus en plus concurrentiel. Ce chiffre soulève un questionnement quant à un éventuel manque d’information sur le classement ou encore un désintérêt de la part des propriétaires.
L’île des revenants
Environ 40% des voyageurs qui viennent en Martinique sont des repeaters, selon le Comité Martiniquais du Tourisme. Le visitorat est donc fidèle.
Pour Bruno Brival, directeur général du Comité Martiniquais du Tourisme, ces chiffres traduisent de réelles opportunités de croissance pour les professionnels du territoire.
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